lundi 21 décembre 2015

Résultats du give-away !!

Bonjour,

Le give-away s'est terminé vendredi dernier et je tiens à remercier tous les participants !

Voici les noms des deux gagnants :
Petit Museau
Glory Koukou

Félicitations à vous deux ! Vous remportez chacun un livre au format poche.

Je vous contacte en message privé pour la suite.

A bientôt pour de nouveaux articles sur le blog !

mardi 1 décembre 2015

Give-Away !!!







Bonjour à tous ! La fin d’année approche avec son lot de cadeaux, de décorations et d’ambiances festives. Alors, je me suis dit, pourquoi ne pas vous offrir un cadeau, moi aussi ?


J’ai donc le plaisir de vous annoncer le premier give-away de la page et je suis très excitée à l’idée de partager cela avec vous !


Alors, le principe du give-away est tout simple. Je vous pose 3 questions faciles – si, si, elles sont super faciles – et deux gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses. Petite précision, pour faire partie du tirage au sort, il faut avoir répondu bon aux 3 questions, alors mettez-y de la bonne volonté !


Je vous vois venir. Mais qu’est-ce qu’on gagne, Cherifa ? Patience, la réponse ci-dessous.


Les deux gagnants remporteront chacun un livre au format poche (quelques suggestions ci-dessous mais je reste ouverte aux propositions) :

- Adutère, Paulo Coelho

- L’hibiscus pourpre, Chimamanda Ngozi Adichie

- L’étrange voyage de Monsieur Daldry, Marc Levy



Et maintenant, les questions !!

1. Quel roman a fait l’objet de la première critique publiée sur le blog ?

2. Combien de « focus sur un auteur » ont été réalisés sur le blog ?

3. Combien de chroniqueurs publient des articles sur le blog ?



Le concours sera ouvert du 01 au 18 décembre et les noms des 2 gagnants dévoilés au plus tard le 21 décembre.



Pour jouer, rien de plus simple : envoyez-moi un message privé, depuis la page Facebook « Bouquins-Land » avec vos réponses et indiquez-moi le titre du livre (format poche) que vous souhaitez remporter.

Pour ceux qui n'ont pas Facebook, vous pouvez m'écrire directement sur le blog, dans le pavé "Me contacter".



Je vous invite à fouiner sur le blog afin de trouver les réponses !



Bon jeu et à très vite pour découvrir les gagnants du give-away !! J’ai hâte !

mardi 10 novembre 2015

Les petits secrets d'Emma, Sophie Kinsella




Tout le monde a des secrets, des petits comme des gros. Et Emma Corrigan n'est pas l'exception à la règle. Lorsqu'elle croit sa dernière heure arrivée dans un avion sujet à des turbulences, elle entame une conversation avec son voisin et ne peut s'empêcher de lui livrer tous ses petits secrets. Comme le fait qu’elle ne fait pas du 36 mais du 40 ; qu’elle a menti pour se faire embaucher dans sa boîte actuelle, ou encore qu’elle n’est pas heureuse avec Connor, son petit-ami. Mais elle ne s'imagine pas qu'elle va revoir cet inconnu, qui en sait désormais plus sur elle que ses proches.

C'est le troisième livre de Sophie Kinsella que je lis - après Un weekend entre amis et Très chère Sadie - et je suis définitivement sous le charme de son style. Ce livre, très drôle, dresse le portrait d’Emma, jeune anglaise de 25 ans, looseuse à souhait et faisant preuve d'une naïveté et d'une ignorance très comique ; si bien qu'au début du livre je me suis dit que c'est forcément caricatural, ce n'est pas possible d'être aussi cruche. Puis, au fil des pages on apprend à aimer Emma et elle apparaît de moins en moins idiote.

Les autres personnages sont attachants et très drôles, et les discussions entre Emma et ses colocataires – Lissy et Jemima – sont très divertissantes. Quant à l’intrigue du roman, elle est très prenante et drôle. J’étais morte de rire, pratiquement à toutes les pages, tout en étant impatiente de connaître la suite des péripéties d’Emma et le dénouement final avec Jack Harper, le mystérieux inconnu de l'avion, qui se révèle être le PDG de la boîte où elle travaille ! Ce dernier prend un malin plaisir à jouer avec les nerfs d’Emma, qui redoute au fil des pages de voir ses petits secrets dévoilés au grand jour. J’ai adoré la fin du roman, certes quelque peu prévisible mais je suis une inconditionnelle des happy ends, alors.

Bref, ce livre est un vrai régal d’humour, qui se lit facilement en quelques heures, et que je vous recommande fortement.

jeudi 15 octobre 2015

7 ans après, Guillaume Musso






Dans 7 ans après, Musso signe un magnifique thriller dont lui seul a le secret et nous entraîne à travers le monde (New York, Paris, Rio de Janeiro…).

L’histoire est toutefois digne d'un cauchemar. Imaginez la disparition de votre fils, du jour au lendemain, sans laisser de traces. Vous découvrez qu'il vous cachait des choses, qu’il était peut-être impliqué dans des affaires louches…

Que feriez-vous ? Certainement comme Sebastian Larabee et Nikki Nikowski, qui n’hésitent pas à se lancer ensemble à sa recherche, alors qu’ils sont divorcés depuis sept ans et ne s’adressent plus la parole. Pour l’amour de leur fils et pour le retrouver, ils vont malgré eux commettre des délits et s’embarquer dans une aventure rocambolesque mais hautement palpitante, car les ravisseurs potentiels de leur fils semblent jouer avec leurs nerfs, ce qui donne toute sa dimension de suspense à l’intrigue.

Rajoutez ensuite une histoire de drogue, une capitaine de police française aux méthodes peu catholiques, un flic de la NYPD prêt à tout pour les beaux yeux de Nikki, une ribambelle de fausses pistes, et vous avez là les ingrédients d'un thriller à succès.

Alors, bien souvent, je me suis dit que l’intrigue était complètement tirée par les cheveux, que ces deux-là (Sebastian et Nikki) étaient complètement irresponsables, à s’improviser détectives et se mettre ainsi hors-la-loi pour retrouver leur fils. Mais, en même temps, un parent ne serait-il pas prêt à tout pour retrouver son enfant disparu ? Malgré ces réserves, impossible toutefois de me détacher du livre une fois plongée au cœur de l’enquête. Je n’avais qu’une envie : connaître le dénouement final !

En résumé, l’intrigue est certes surréaliste mais le suspense est au rendez-vous. Je me répète peut-être mais Guillaume Musso a définitivement une plume en or et un talent avéré ; c’est un véritable artiste qui maitrise indéniablement l'art de l'intrigue.


Finalement, chapeau bas Musso, malgré un début monotone et peu entraînant (les 100 premières pages, format poche) et une fin qui laisse sur sa faim car même si le dénouement est spectaculaire et vaut le détour, il reste un goût d’inachevé dû à l’épilogue qui donne très peu de visibilité sur ce qu’il advient des personnages secondaires du livre. 

lundi 21 septembre 2015

50 nuances de Grey (Fifty shades of Grey), E.L. James






Je viens de terminer le 3e tome de la trilogie Cinquante Nuances de Grey (Fifty shades of Grey) et je viens vous livrer mes impressions :)

En résumé, j’ai beaucoup aimé l’histoire entre Anastasia Steele (jeune femme timide et manquant d’assurance) et Christian Grey (jeune entrepreneur plein aux as, très sûr de lui et aux penchants sexuels un peu particuliers…), et leurs deux personnalités. L’intrigue est marquée d’un côté par les peurs de Christian, ses blessures profondes, ses tendances sado-maso, son obsession du contrôle ; et de l’autre, la douceur d’Anastasia, sa candeur apparente, sa force de caractère et son amour pour Christian. Leur histoire m’a fait penser à celle de Cendrillon, sans la marâtre ni le bal ; une Cendrillon des temps modernes aux origines modestes, qui rencontre le Prince Charmant, outrageusement beau et riche, normal en apparence mais qui cache en réalité des secrets très sombres. Il dit lui-même qu’il a 50 nuances de folie en lui, d’où le titre du roman.

Bref, je recommande la trilogie, quoique en format poche plutôt car plus compact et pratique.
Ensuite, en allant dans le détail de la trilogie, j’ai adoré le tome 1 qui fait la promesse d’être palpitant du fait de la rencontre entre Anastasia et Christian. Ce tome m’a tenue en haleine car j’ai tout de suite été intriguée par la personnalité complexe de Christian et le sort qu’il réservait à Anastasia. La phrase fétiche que Christian adore servir à Anastasia (« vous satisfaire est notre priorité ») m’a, quant à elle, fait sourire à plusieurs reprises. Quant au contenu sexuel et sado-masochiste, je le trouve raisonnablement intense et je n’ai pas été choquée. 

Le début du tome 2 lève un peu le voile sur le passé de Christian et on a hâte d'en savoir plus. Christian se montre plus gentil, moins dur avec Anastasia, se fâche moins fort, se livre de plus en plus. Son côté humain, qu'on aurait cru inexistant au début de la trilogie, remonte peu à peu à la surface. De temps en temps, il quitte son habit austère et peu commode pour un comportement insouciant, enjoué et gai. Il semble qu’il tombe peu à peu amoureux d’Anastasia car il se retrouve à faire plusieurs choses pour la première fois, parce que c’est avec elle. Le tome 2 se termine sur le projet de mariage de Christian et Anastasia et la perspective d’une vie à deux qui représente pour eux une équation à plusieurs inconnues.

Enfin, autant j’ai rapidement accroché aux 2 premiers tomes, autant le tome 3 a eu du mal à m’embarquer. L’histoire a momentanément perdu de l'intérêt du fait que Christian et Anastasia vivent finalement une vie normale, sans rebondissement particulier. Néanmoins, cette monotonie est très vite remplacée par de nouveaux rebondissements. L’histoire d’amour entre Christian et Ana se fortifie, au fil des épreuves difficiles qu’ils sont amenés à traverser ensemble. Bien entendu, le sexe (version vanille ou baise perverse, au choix) est toujours au menu et cela en devient parfois agaçant. Ils ne pensent donc qu’à ça ? se demande-t-on ! Mais, n'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'une romance érotique, alors !

L’épilogue est très réussi et un avenir radieux s’annonce à Christian et Ana. Un petit bonus à la fin du tome 3 : un petit retour en arrière, au moment où ils se rencontrent, mais cette fois l’histoire est racontée par Christian et revivre les événements de son point de vue à lui vaut bien le détour !

Le mot que j’ai choisi pour la fin de cette critique est plutôt une phrase, dite par Christian dans le tome 3 : "il faut être deux pour danser le tango", lorsqu’il reconnaît avoir une part de responsabilité dans une dispute avec Ana. C’est là, l’une de ses plus belles déclarations d’amour envers celle qui a su l’aider à surmonter ses peurs et lui faire connaître le bonheur.

mercredi 1 juillet 2015

Demain, Guillaume Musso





L’histoire en quelques lignes

Entre New York et Boston, entre passé et présent, l'histoire de Mathew, professeur de philo à Harvard, veuf depuis 1 an et papa d'une petite Emily de 4 ans; qui croise la route d’Emma Lovenstein, sommelière dans un grand restaurant de New York, trentenaire à l'équilibre psychologique fragile et aux pulsions suicidaires qui tente de survivre grâce à des anxiolytiques et à ses séances de psy.

Ils font connaissance de façon très singulière, surréaliste mais bien réelle, et décident de se rencontrer physiquement, en se donnant rendez-vous dans un restaurant le lendemain, d'où le titre du roman, « Demain ». Ils iront à ce rendez-vous, à la même heure, mais ne se verront pourtant pas. La suite de l'histoire les plonge dans une enquête pour comprendre ce qui leur arrive mais aussi dans une course contre la montre, à la veille de Noël.

L’avis de Cherifa Tabiou

Une histoire improbable à laquelle on s'intéresse néanmoins de plus en plus, au fil des pages, au fur et à mesure que l'histoire progresse. Plusieurs scénarios prennent vie dans ma tête et je n'ai qu'une hâte, connaître le fin mot de cette histoire rocambolesque. D'ailleurs, j'ai lu le livre en quelques heures seulement. C'est vous dire combien l'histoire est prenante et captivante.

Musso n'est plus à présenter ni à défendre. Il est indéniablement l'un des meilleurs écrivains de notre époque et est maître dans l'art de dérouler un scénario parfaitement dosé, avec ce qu'il faut de larmoyant, de mystère, de suspense, de surréalisme, de romantisme... et de tenir en haleine le lecteur.

Un livre que je conseille, qui suscite en moi le même élan admiratif que « Seras-tu là ? » et « La fille de papier ». En quelques mots : Un très bon Musso.

mercredi 3 juin 2015

Quelques classiques de littérature africaine






Mon enfance et mon adolescence ont été jalonnés par la lecture de plusieurs romans d'écrivains africains, tant par obligation scolaire que par motivation personnelle. J'ai ainsi pu découvrir la diversité de la bibliographie africaine, francophone uniquement. De « L'aventure ambiguë » de Cheikh Anta Diop à « De Tilène au Plateau » de Nafissatou Diallo, ou encore « L'enfant Noir » de Camara Laye, ce sont autant de lectures qui m'ont passionnée. 

Je vous livre ci-dessous un petit aperçu de ceux que j'ai relu dernièrement.

« Une si longue lettre », Mariama Bâ (1979) : Lorsque j'ai lu ce livre pour la première fois, je devais avoir une quinzaine d'années. Puis, je l'ai relu en 2013, avec un plaisir renouvelé.
Dakar. Ramatoulaye, une mère de famille, écrit une lettre à son amie Aïssatou qui vit au Etats-Unis, pour lui apprendre la mort de son mari, Modou. Une fois cette nouvelle annoncée, le reste de sa lettre aborde les souvenirs de leur jeunesse puis les conditions dans lesquelles elle a rencontré puis épousé Modou; comment ce dernier lui a imposé une co-épouse après vingt-cinq ans de vie commune, sa condition de femme dans ce foyer polygame et dans leur cadre familial musulman ; le rejet et l'abandon de Modou ; puis, une fois veuve, comment elle a pris en mains, non sans difficultés, les charges financières et l'éducation de ses enfants.
Le récit de Ramatoulaye est empreint de nostalgie sur les années insouciantes de leur jeunesse ; de douleur quant à la trahison de Modou ; de révolte quant à la condition de la femme dans la société sénégalaise ; mais aussi de courage et d'une force de caractère chez cette femme qui, malgré l'acceptation silencieuse de la polygamie de son mari, était une femme indépendante et libre dans l'âme.

« L'enfant noir », Camara Laye (1953) : L'histoire de Laye, un petit garçon qui vit avec ses parents à Kouroussa, un village de Haute-Guinée. Le père de Laye est un forgeron réputé et admiré par son fils. L'auteur nous fait découvrir l'enfance africaine de Laye, le mystère qui entoure le métier de son père, sa vie à l'école et avec ses amis, ses vacances fréquentes à Tindican, chez sa grand-mère paternelle, son rite initiatique pour entrer dans la vie d'adulte. Puis, sa vie d'adolescent, son départ de Kouroussa pour la ville  de Conakry, sa vie de collégien, son amitié pour Marie, puis son départ pour la France pour y poursuivre ses études.
Camara Laye signe avec « L'enfant noir » l'un des romans africains les plus connus. Le livre est très bien écrit, dans un français soutenu mais néanmoins accessible. Il a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1995 par le réalisateur Laurent Chevallier.

« Une vie de boy », Ferdinand Oyono (1956) : l'histoire de Toundi – surnommé Joseph – un boy qui travaille pour les blancs, pendant la colonisation. Il raconte sa vie de boy, le racisme des blancs à l'égard des noirs qui sont maltraités et considérés comme des moins que rien, l'infidélité de la femme de son patron, ses mésaventures et l'injustice qu'il subit. A travers son regard, on prend conscience de la condition des noirs à l'époque coloniale ainsi que de la toute puissance des blancs qui agissaient, en terre africaine, comme s'ils étaient chez eux.

mardi 24 mars 2015

Quelques livres lus ces dernières années (2/2)



Trois femmes puissantes, Marie Ndiaye : 3 nouvelles différentes, regroupées dans un même livre. Les histoires de Norah, Fanta et Khady, trois femmes que la vie n'épargne pas mais qui se ressemblent par la force de leur caractère et leur ténacité. Les nouvelles sont bien écrites, la plume de Marie Ndiaye est indéniablement talentueuse. Cependant, j'ai trouvé son style un peu lourd (phrases très longues) et l'ambiance de ses nouvelles un peu dérangeante ; en effet, ses personnages vivent des situations cocasses, humiliantes et émotionnellement difficiles. Je vous invite néanmoins à lire ce livre – qui a obtenu le prix Goncourt 2009 – afin de vous forger votre propre opinion. Dites-moi ce que vous en pensez !

Les yeux jaunes des crocodiles / La valse lente des tortues / Les écureuils de Central Park sont tristes  le lundi, Katherine Pancol : J'ai beaucoup aimé cette saga de Katherine Pancol, surtout les deux premiers tomes que j'ai lus très vite ; j'ai eu un peu de mal à accrocher au 3e tome mais dès que j'ai bien avancé dans la lecture, le charme a de nouveau opéré.
Cette saga raconte la vie de Joséphine, la quarantaine, historienne, et de sa famille : son mari, ses deux filles, sa sœur, son beau-frère. Les personnages grandissent et évoluent au fil des trois tomes, jusqu'à un épilogue assez brutal mais savamment conçu. A lire absolument !


La fiancée de Bombay, Julia Gregson : Londres, 1928. Victoria – alias Tor –, Rose et Viva, trois jeunes anglaises embarquent sur un bateau à destination de l'Inde. Elles ont toutes les trois des raisons différentes de quitter l'Angleterre – Viva retourne sur les traces de ses parents morts en Inde alors qu'elle n'était qu'une enfant ; Rose doit se marier avec un officier anglais vivant en Inde ; et Tor est l'amie et la demoiselle d'honneur de Rose. L'auteur nous fait vivre le voyage de ces trois jeunes femmes vers l'Inde, à travers leurs espoirs, leurs joies, leurs désillusions et nous fait entrevoir le style de vie de l'époque à Bombay. Un très beau livre que je recommande.

La nostalgie de l'ange, Alice Sebold : l'histoire du viol et du meurtre de Susan, une adolescente de quatorze ans, qui après sa mort, ne quitte pas la terre et, à travers son esprit, continue à voir ses proches, leur vie et leur douleur après sa mort. Une histoire touchante et triste, mais qui vaut la peine d'être lue.

dimanche 22 février 2015

Je suis l'une des 20 gagnantes du concours "Histoires Courtes by Etam"




Bonjour à tous,
J'ai participé en septembre dernier au concours "histoires courtes" d'Etam, avec ma nouvelle intitulée "Fée d'un jour". Je ne fais pas partie du trio gagnant mais j'ai quand même été tirée au sort parmi les 20 plus belles nouvelles. 
Vous vous en doutez, je suis très contente !

J'ai eu le plaisir de recevoir un cadeau à domicile mais même sans cela, je me sens déjà si fière d'avoir été lue et appréciée !

D'autres nouvelles sont actuellement en cours d'écriture. Je vous tiens au jus ;)

mardi 17 février 2015

Quelques livres lus ces dernières années (1/2)


Le meilleur reste à venir, Sefi Atta : un excellent roman de cette auteure nigériane qui raconte l'histoire de deux amies, Enitan et Sheri, qui se rencontrent lorsqu'elles étaient petites, dans le Lagos des années 70 et qui grandissent au fil de l'histoire, jusqu'à leur la vie adulte. Une amitié solide qui résiste au temps et à la distance, la force de caractère de ces deux femmes qui prennent leur destin en main, le courage et l'engagement d'Enitan pour la liberté d'expression dans un Nigéria dirigé par des dictateurs, la douce saveur de leur enfance et de leurs expériences d'adolescentes puis d'adultes. J'ai savouré ce roman, du début jusqu'à la fin et j'aurais aimé que la fin n'arrive pas. J'aurais aimé continué à suivre les vies d'Enitan et de Sheri, deux héroïnes attachantes et fortes, qui représentent la diversité et la témérité de la femme africaine.

La noce d'Anna, Natacha Appanah : Sonia, la quarantaine, raconte le jour du mariage de sa fille Anna, et son récit est émaillé par des souvenirs de sa propre vie, mais aussi de l'enfance de sa fille, des sentiments qui l'animent à l'idée de marier sa fille et d'une rétrospection critique et réaliste sur ses propres choix et décisions. L'écriture est fluide et simple, cependant on s'attache rapidement à cette femme, qui paraît fragile et peu sûre d'elle, mais qui en même temps, semble savoir exactement ce qu'elle veut.

Un week-end entre amis, Madeleine Wickham – alias Sophie Kinsella : des amis qui se sont perdus de vue depuis quelques années se retrouvent lors d'un week-end dans la résidence de l'un deux. Mais la complicité d'auparavant semble avoir disparue et des tensions se créent très vite, sur fond de personnages riches et attachants et d'événements qui s'enchaînent avec fluidité. Sophie Kinsella est décidément une très bonne romancière !

Une nouvelle vie, Françoise Bourdin : l'histoire d'Alban, pilote de ligne, qui renonce malgré lui à sa carrière suite à un accident d'avion. Il retourne alors s'installer en Normandie, dans la villa familiale, où vit encore sa grand-mère paternelle, Joséphine, une vieille dame vive et dynamique malgré son âge avancé. Gilles et Colas, les frères d'Alban, qui vivent en région parisienne avec leurs compagnes et enfants, rendent souvent visite à Alban, dont la petite amie, Valentine, vient également s'installer dans la villa. Bientôt, les trois frères font des découvertes étonnantes et réalisent que des secrets entourent la mort de leurs parents bien des années plus tôt. Mais Joséphine, est bien décidée à garder ces secrets enfouis ! 

L'ombre de ton sourire, Mary Higgins Clark : Olivia Morrow n'a plus que quelques jours à vivre, mais avant de rendre l'âme, elle est décidée à révéler un lourd secret de famille : l'existence de Monica, la fille d'Alex Gannon, dont l'héritage est ardemment convoité par plusieurs membres de la famille. Ces derniers sont d'ailleurs prêts à tout pour empêcher Monica d'hériter !

Le cœur d'une autre, Tatiana de Rosnay : l'histoire de Bruce, un homme dont la vie va être bouleversée suite à une greffe du cœur qui lui sauve la vie.

mercredi 14 janvier 2015

Une odeur de gingembre - Oswald Wynd



L’histoire en quelques lignes

En 1903, Mary Mackenzie, une jeune écossaise de 20 ans, embarque sur le S.S. Moldera, bateau l’emmenant vers Pékin où elle doit se marier avec Richard Collingsworth, un attaché militaire anglais, qu’elle a rencontré un an plus tôt dans les highlands. Elle tient un journal dans lequel elle raconte la vie sur le bateau et des anecdotes sur certains passagers, et écrit régulièrement des lettres à sa mère, restée à Edimbourg. Elle, qui jusqu’alors vivait selon les règles strictes d’une mère presbytérienne, réalise que ce voyage, qui l’emmène vers sa nouvelle vie, la transforme peu à peu. Cette transformation se poursuit à son arrivée à Pékin, où elle se marie avec Richard et commence une vie maritale peu satisfaisante, mais aussi dans les années qui suivirent, lorsque suite à une liaison avec un comte japonais, elle découvre qu’elle attend un enfant de lui. Rejetée par son mari, elle s’enfuit au Japon où elle vivra des événements dramatiques, émaillés par les tensions politiques et faits historiques qui ont conduit aux deux guerres mondiales, mais qu’elle réussira à surmonter grâce à une sérénité admirable et à sa ténacité face à l’adversité.

L’avis de Cherifa Tabiou

Je dois dire que ce livre m’a bouleversée plus que je ne l’aurais cru. Je ne connaissais pas Oswald Wynd aussi lorsque j’ai commencé à le lire, je n’étais pas très enthousiaste à l’idée d’aller au bout des 474 pages qu’il contient.

L’histoire démarre assez lentement, trop lentement à mon goût, la première partie du livre racontant le voyage de Mary l’héroïne, vers l’orient, dans un style peu prenant. Je n’arrivais pas à m’attacher à cette jeune écossaise, un brin « coïncée », et les phrases étant parfois très longues, sans virgule, la lecture n’en était pas facile. Cependant, dès que Mary arrive à Pékin, l'histoire, qui se déroule sur fond de tensions politiques entre la France, l'Angleterre, la Russie, la Chine, le Japon, prend une toute autre tournure et on commence à avoir un certain intérêt pour sa vie et l’impatience de savoir ce qui va lui arriver ne vous quitte plus. 


De prime abord, Mary donne l’impression d’être assez conventionnelle, coïncée et incapable de s’affirmer ni même de s’opposer à qui que ce soit. Il ne s’agit là que d’une impression car elle se révèle très vite assez sûre de ses opinions.

Ce livre tout en pudeur, que je qualifierais de beau et d’initiatique, vaut vraiment le détour. Outre l’histoire de vie qu’il relate, il m’a également permis d’approfondir ma connaissance de la culture japonaise d’avant-guerre, notamment caractérisée par le traditionalisme, les courbettes, les maisons minuscules et dépourvues de meubles, leurs cloisons fines et les nattes de paille. On réalise également que les tremblements de terre et tsunamis font quasiment partie du quotidien des japonais, habitués à tout reconstruire après les ruines.

Le mot de la fin pour le titre du livre, qui vient d'un arbre de son jardin à Yokohama, dont les feuilles froissées dans les mains y laissent une légère odeur de gingembre. Cet arbre survivra au tremblement de terre qui a détruit la maison de Mary et à l’incendie qui s’en suivit, et est un peu à l’image de Mary elle-même qui, malgré les malheurs qui ont émaillé sa vie, semble toujours renaître de ses cendres.