Bonjour,
Le give-away s'est terminé vendredi dernier et je tiens à remercier tous les participants !
Voici les noms des deux gagnants :
Petit Museau
Glory Koukou
Félicitations à vous deux ! Vous remportez chacun un livre au format poche.
Je vous contacte en message privé pour la suite.
A bientôt pour de nouveaux articles sur le blog !
lundi 21 décembre 2015
mardi 1 décembre 2015
Give-Away !!!
Bonjour à tous ! La fin
d’année approche avec son lot de cadeaux, de décorations et d’ambiances
festives. Alors, je me suis dit, pourquoi ne pas vous offrir un cadeau, moi
aussi ?
J’ai donc le plaisir de vous
annoncer le premier give-away de la page et je suis très excitée à l’idée de
partager cela avec vous !
Alors, le principe du give-away
est tout simple. Je vous pose 3 questions faciles – si, si, elles sont super
faciles – et deux gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses.
Petite précision, pour faire partie du tirage au sort, il faut avoir répondu
bon aux 3 questions, alors mettez-y de la bonne volonté !
Je vous vois venir. Mais
qu’est-ce qu’on gagne, Cherifa ? Patience, la réponse ci-dessous.
Les deux gagnants remporteront chacun un livre au
format poche (quelques suggestions ci-dessous mais je reste ouverte aux
propositions) :
- Adutère, Paulo Coelho
- L’hibiscus pourpre, Chimamanda Ngozi Adichie
- L’étrange voyage de Monsieur Daldry, Marc Levy
Et maintenant, les questions !!
1. Quel roman a fait l’objet de la première
critique publiée sur le blog ?
2. Combien de « focus sur un auteur » ont
été réalisés sur le blog ?
3. Combien de chroniqueurs publient des articles
sur le blog ?
Le concours sera ouvert du 01 au 18 décembre et les
noms des 2 gagnants dévoilés au plus
tard le 21 décembre.
Pour jouer, rien de plus simple : envoyez-moi
un message privé, depuis la
page Facebook « Bouquins-Land » avec vos réponses et indiquez-moi le titre
du livre (format poche) que vous souhaitez remporter.
Pour ceux qui n'ont pas Facebook, vous pouvez m'écrire directement sur le blog, dans le pavé "Me contacter".
Pour ceux qui n'ont pas Facebook, vous pouvez m'écrire directement sur le blog, dans le pavé "Me contacter".
Je vous invite à fouiner sur le blog
afin de trouver les réponses !
Bon jeu et à très vite pour découvrir les gagnants
du give-away !! J’ai hâte !
mardi 10 novembre 2015
Les petits secrets d'Emma, Sophie Kinsella
Tout le monde a des secrets, des
petits comme des gros. Et Emma Corrigan n'est pas l'exception à la règle.
Lorsqu'elle croit sa dernière heure arrivée dans un avion sujet à des
turbulences, elle entame une conversation avec son voisin et ne peut s'empêcher
de lui livrer tous ses petits secrets. Comme le fait qu’elle ne fait pas du 36
mais du 40 ; qu’elle a menti pour se faire embaucher dans sa boîte
actuelle, ou encore qu’elle n’est pas heureuse avec Connor, son petit-ami. Mais
elle ne s'imagine pas qu'elle va revoir cet inconnu, qui en sait désormais plus
sur elle que ses proches.
C'est
le troisième livre de Sophie Kinsella que je lis - après Un weekend entre amis et Très
chère Sadie - et je suis définitivement sous le charme de son style. Ce
livre, très drôle, dresse le portrait d’Emma, jeune anglaise de 25 ans,
looseuse à souhait et faisant preuve d'une naïveté et d'une ignorance très
comique ; si bien qu'au début du livre je me suis dit que c'est forcément caricatural,
ce n'est pas possible d'être aussi cruche. Puis, au fil des pages on apprend à
aimer Emma et elle apparaît de moins en moins idiote.
Les
autres personnages sont attachants et très drôles, et les discussions entre
Emma et ses colocataires – Lissy et Jemima – sont très divertissantes. Quant à
l’intrigue du roman, elle est très prenante et drôle. J’étais morte de rire,
pratiquement à toutes les pages, tout en étant impatiente de connaître la suite
des péripéties d’Emma et le dénouement final avec Jack Harper, le mystérieux
inconnu de l'avion, qui se révèle être le PDG de la boîte où elle
travaille ! Ce dernier prend un malin plaisir à jouer avec les nerfs
d’Emma, qui redoute au fil des pages de voir ses petits secrets dévoilés au
grand jour. J’ai adoré la fin du roman, certes quelque peu prévisible mais je
suis une inconditionnelle des happy ends, alors.
Bref,
ce livre est un vrai régal d’humour, qui se lit facilement en quelques heures,
et que je vous recommande fortement.
jeudi 15 octobre 2015
7 ans après, Guillaume Musso
Dans 7 ans après, Musso signe un
magnifique thriller dont lui seul a le secret et nous entraîne à travers le
monde (New York, Paris, Rio de Janeiro…).
L’histoire est toutefois digne
d'un cauchemar. Imaginez la disparition de votre fils, du jour au lendemain,
sans laisser de traces. Vous découvrez qu'il vous cachait des choses, qu’il
était peut-être impliqué dans des affaires louches…
Que feriez-vous ? Certainement
comme Sebastian Larabee et Nikki Nikowski, qui n’hésitent pas à se lancer ensemble
à sa recherche, alors qu’ils sont divorcés depuis sept ans et ne s’adressent
plus la parole. Pour l’amour de leur fils et pour le retrouver, ils vont malgré
eux commettre des délits et s’embarquer dans une aventure rocambolesque mais
hautement palpitante, car les ravisseurs potentiels de leur fils semblent jouer
avec leurs nerfs, ce qui donne toute sa dimension de suspense à l’intrigue.
Rajoutez ensuite une histoire de
drogue, une capitaine de police française aux méthodes peu catholiques, un flic
de la NYPD prêt à tout pour les beaux yeux de Nikki, une ribambelle de fausses
pistes, et vous avez là les ingrédients d'un thriller à succès.
Alors, bien souvent, je me suis
dit que l’intrigue était complètement tirée par les cheveux, que ces deux-là
(Sebastian et Nikki) étaient complètement irresponsables, à s’improviser
détectives et se mettre ainsi hors-la-loi pour retrouver leur fils. Mais, en
même temps, un parent ne serait-il pas prêt à tout pour retrouver son enfant
disparu ? Malgré ces réserves, impossible toutefois de me détacher du
livre une fois plongée au cœur de l’enquête. Je n’avais qu’une envie :
connaître le dénouement final !
En résumé, l’intrigue est certes surréaliste mais le suspense est au rendez-vous. Je me répète peut-être mais Guillaume Musso a définitivement une plume en or et un talent avéré ; c’est un véritable artiste qui maitrise indéniablement l'art de l'intrigue.
Finalement, chapeau bas Musso,
malgré un début monotone et peu entraînant (les 100 premières pages, format
poche) et une fin qui laisse sur sa faim car même si le dénouement est spectaculaire
et vaut le détour, il reste un goût d’inachevé dû à l’épilogue qui donne très
peu de visibilité sur ce qu’il advient des personnages secondaires du livre.
lundi 21 septembre 2015
50 nuances de Grey (Fifty shades of Grey), E.L. James
Je viens de terminer le 3e
tome de la trilogie Cinquante Nuances de Grey (Fifty shades of Grey) et je viens vous livrer mes impressions :)
En résumé, j’ai
beaucoup aimé l’histoire entre Anastasia Steele (jeune femme timide et manquant
d’assurance) et Christian Grey (jeune entrepreneur plein aux as, très sûr de
lui et aux penchants sexuels un peu particuliers…), et leurs deux
personnalités. L’intrigue est marquée d’un côté par les peurs de Christian, ses
blessures profondes, ses tendances sado-maso, son obsession du contrôle ;
et de l’autre, la douceur d’Anastasia, sa candeur apparente, sa force de
caractère et son amour pour Christian. Leur histoire m’a fait penser à celle de
Cendrillon, sans la marâtre ni le bal ; une Cendrillon des temps modernes
aux origines modestes, qui rencontre le Prince Charmant, outrageusement beau et
riche, normal en apparence mais qui cache en réalité des secrets très sombres.
Il dit lui-même qu’il a 50 nuances de folie en lui, d’où le titre du roman.
Bref, je recommande la trilogie,
quoique en format poche plutôt car plus compact et pratique.
Ensuite, en allant dans le détail
de la trilogie, j’ai adoré le tome 1 qui fait la promesse d’être palpitant du
fait de la rencontre entre Anastasia et Christian. Ce tome m’a tenue en haleine
car j’ai tout de suite été intriguée par la personnalité complexe de Christian
et le sort qu’il réservait à Anastasia. La phrase fétiche que Christian adore
servir à Anastasia (« vous satisfaire est notre priorité ») m’a,
quant à elle, fait sourire à plusieurs reprises. Quant au contenu sexuel et
sado-masochiste, je le trouve raisonnablement intense et je n’ai pas été choquée.
Le début du tome 2 lève un peu le
voile sur le passé de Christian et on a hâte d'en savoir plus. Christian se
montre plus gentil, moins dur avec Anastasia, se fâche moins fort, se livre de
plus en plus. Son côté humain, qu'on aurait cru inexistant au début de la
trilogie, remonte peu à peu à la surface. De temps en temps, il quitte son
habit austère et peu commode pour un comportement insouciant, enjoué et gai. Il
semble qu’il tombe peu à peu amoureux d’Anastasia car il se retrouve à faire
plusieurs choses pour la première fois, parce que c’est avec elle. Le tome 2 se termine
sur le projet de mariage de Christian et Anastasia et la perspective d’une vie
à deux qui représente pour eux une équation à plusieurs inconnues.
Enfin, autant j’ai rapidement
accroché aux 2 premiers tomes, autant le tome 3 a eu du mal à m’embarquer.
L’histoire a momentanément perdu de l'intérêt du fait que Christian et Anastasia
vivent finalement une vie normale, sans rebondissement particulier. Néanmoins, cette monotonie est très vite remplacée par
de nouveaux rebondissements. L’histoire d’amour entre Christian et Ana se
fortifie, au fil des épreuves difficiles qu’ils sont amenés à traverser
ensemble. Bien entendu, le sexe (version vanille ou baise perverse, au choix)
est toujours au menu et cela en devient parfois agaçant. Ils ne pensent donc
qu’à ça ? se demande-t-on ! Mais, n'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'une romance érotique, alors !
L’épilogue est très réussi et un avenir radieux s’annonce à Christian et Ana. Un petit bonus à la
fin du tome 3 : un petit retour en arrière, au moment où ils se
rencontrent, mais cette fois l’histoire est racontée par Christian et revivre
les événements de son point de vue à lui vaut bien le détour !
Le mot que j’ai choisi pour la fin
de cette critique est plutôt une phrase, dite par Christian dans le tome
3 : "il faut être deux pour danser le tango", lorsqu’il reconnaît avoir une
part de responsabilité dans une dispute avec Ana. C’est là, l’une de ses plus
belles déclarations d’amour envers celle qui a su l’aider à surmonter ses peurs
et lui faire connaître le bonheur.
mercredi 1 juillet 2015
Demain, Guillaume Musso
L’histoire en quelques lignes
Entre New York et Boston, entre
passé et présent, l'histoire de Mathew, professeur de philo à Harvard, veuf
depuis 1 an et papa d'une petite Emily de 4 ans; qui croise la route d’Emma
Lovenstein, sommelière dans un grand restaurant de New York, trentenaire à
l'équilibre psychologique fragile et aux pulsions suicidaires qui tente de
survivre grâce à des anxiolytiques et à ses séances de psy.
Ils font connaissance de
façon très singulière, surréaliste mais bien réelle, et décident de se
rencontrer physiquement, en se donnant rendez-vous dans un restaurant le lendemain, d'où le
titre du roman, « Demain ». Ils iront à ce rendez-vous, à la même
heure, mais ne se verront pourtant pas. La suite de l'histoire les plonge dans
une enquête pour comprendre ce qui leur arrive mais aussi dans une course
contre la montre, à la veille de Noël.
L’avis de Cherifa Tabiou
Une histoire improbable à
laquelle on s'intéresse néanmoins de plus en plus, au fil des pages, au fur et
à mesure que l'histoire progresse. Plusieurs scénarios prennent vie dans ma
tête et je n'ai qu'une hâte, connaître le fin mot de cette histoire
rocambolesque. D'ailleurs, j'ai lu le livre en quelques heures seulement. C'est
vous dire combien l'histoire est prenante et captivante.
Musso n'est plus à présenter ni à
défendre. Il est indéniablement l'un des meilleurs écrivains de notre époque et
est maître dans l'art de dérouler un scénario parfaitement dosé, avec ce qu'il
faut de larmoyant, de mystère, de suspense, de surréalisme, de romantisme... et
de tenir en haleine le lecteur.
Un livre que je conseille, qui
suscite en moi le même élan admiratif que « Seras-tu là ? » et
« La fille de papier ». En quelques mots : Un très bon Musso.
mercredi 3 juin 2015
Quelques classiques de littérature africaine
Mon enfance et mon adolescence ont été jalonnés par la
lecture de plusieurs romans d'écrivains africains, tant par obligation
scolaire que par motivation personnelle. J'ai ainsi pu découvrir la diversité
de la bibliographie africaine, francophone uniquement. De « L'aventure
ambiguë » de Cheikh Anta Diop à « De Tilène au Plateau » de
Nafissatou Diallo, ou encore « L'enfant Noir » de Camara Laye, ce
sont autant de lectures qui m'ont passionnée.
Je vous livre ci-dessous un petit
aperçu de ceux que j'ai relu dernièrement.
« Une si longue
lettre », Mariama Bâ (1979) : Lorsque j'ai lu ce livre pour la
première fois, je devais avoir une quinzaine d'années. Puis, je l'ai relu en
2013, avec un plaisir renouvelé.
Dakar. Ramatoulaye, une mère de
famille, écrit une lettre à son amie Aïssatou qui vit au Etats-Unis, pour lui
apprendre la mort de son mari, Modou. Une fois cette nouvelle annoncée, le
reste de sa lettre aborde les souvenirs de leur jeunesse puis les conditions
dans lesquelles elle a rencontré puis épousé Modou; comment ce dernier lui a
imposé une co-épouse après vingt-cinq ans de vie commune, sa condition de femme
dans ce foyer polygame et dans leur cadre familial musulman ; le rejet et
l'abandon de Modou ; puis, une fois veuve, comment elle a pris en mains,
non sans difficultés, les charges financières et l'éducation de ses enfants.
Le récit de Ramatoulaye est
empreint de nostalgie sur les années insouciantes de leur jeunesse ; de
douleur quant à la trahison de Modou ; de révolte quant à la condition de
la femme dans la société sénégalaise ; mais aussi de courage et d'une
force de caractère chez cette femme qui, malgré l'acceptation silencieuse de la
polygamie de son mari, était une femme indépendante et libre dans l'âme.
« L'enfant noir »,
Camara Laye (1953) : L'histoire de Laye, un petit garçon qui vit avec ses
parents à Kouroussa, un village de Haute-Guinée. Le père de Laye est un
forgeron réputé et admiré par son fils. L'auteur nous fait découvrir l'enfance
africaine de Laye, le mystère qui entoure le métier de son père, sa vie à
l'école et avec ses amis, ses vacances fréquentes à Tindican, chez sa
grand-mère paternelle, son rite initiatique pour entrer dans la vie d'adulte.
Puis, sa vie d'adolescent, son départ de Kouroussa pour la ville de
Conakry, sa vie de collégien, son amitié pour Marie, puis son départ pour la
France pour y poursuivre ses études.
Camara Laye signe avec
« L'enfant noir » l'un des romans africains les plus connus. Le livre
est très bien écrit, dans un français soutenu mais néanmoins accessible. Il a
fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1995 par le réalisateur
Laurent Chevallier.
« Une vie de boy »,
Ferdinand Oyono (1956) : l'histoire de Toundi – surnommé Joseph – un boy
qui travaille pour les blancs, pendant la colonisation. Il raconte sa vie de
boy, le racisme des blancs à l'égard des noirs qui sont maltraités et
considérés comme des moins que rien, l'infidélité de la femme de son patron,
ses mésaventures et l'injustice qu'il subit. A travers son regard, on prend
conscience de la condition des noirs à l'époque coloniale ainsi que de la toute
puissance des blancs qui agissaient, en terre africaine, comme s'ils étaient
chez eux.
mardi 24 mars 2015
Quelques livres lus ces dernières années (2/2)
Trois femmes puissantes, Marie
Ndiaye : 3 nouvelles différentes, regroupées dans un même livre. Les
histoires de Norah, Fanta et Khady, trois femmes que la vie n'épargne pas mais
qui se ressemblent par la force de leur caractère et leur ténacité. Les
nouvelles sont bien écrites, la plume de Marie Ndiaye est indéniablement
talentueuse. Cependant, j'ai trouvé son style un peu lourd (phrases très
longues) et l'ambiance de ses nouvelles un peu dérangeante ; en effet, ses
personnages vivent des situations cocasses, humiliantes et émotionnellement
difficiles. Je vous invite néanmoins à lire ce livre – qui a obtenu le prix
Goncourt 2009 – afin de vous forger votre propre opinion. Dites-moi ce que vous
en pensez !
Les yeux jaunes des crocodiles / La valse lente des tortues / Les
écureuils de Central Park sont tristes
le lundi, Katherine Pancol : J'ai beaucoup aimé cette saga de Katherine
Pancol, surtout les deux premiers tomes que j'ai lus très vite ; j'ai eu
un peu de mal à accrocher au 3e tome mais dès que j'ai bien avancé dans la
lecture, le charme a de nouveau opéré.
Cette saga raconte la vie de Joséphine, la quarantaine, historienne,
et de sa famille : son mari, ses deux filles, sa sœur, son beau-frère. Les
personnages grandissent et évoluent au fil des trois tomes, jusqu'à un épilogue
assez brutal mais savamment conçu. A lire absolument !
La fiancée de Bombay, Julia
Gregson : Londres, 1928. Victoria – alias Tor –, Rose et Viva, trois jeunes
anglaises embarquent sur un bateau à destination de l'Inde. Elles ont toutes
les trois des raisons différentes de quitter l'Angleterre – Viva retourne sur
les traces de ses parents morts en Inde alors qu'elle n'était qu'une
enfant ; Rose doit se marier avec un officier anglais vivant en
Inde ; et Tor est l'amie et la demoiselle d'honneur de Rose. L'auteur nous
fait vivre le voyage de ces trois jeunes femmes vers l'Inde, à travers leurs
espoirs, leurs joies, leurs désillusions et nous fait entrevoir le style de vie
de l'époque à Bombay. Un très beau livre que je recommande.
La nostalgie de l'ange, Alice
Sebold : l'histoire du viol et du meurtre de Susan, une adolescente de quatorze
ans, qui après sa mort, ne quitte pas la terre et, à travers son esprit, continue
à voir ses proches, leur vie et leur douleur après sa mort. Une histoire
touchante et triste, mais qui vaut la peine d'être lue.
dimanche 22 février 2015
Je suis l'une des 20 gagnantes du concours "Histoires Courtes by Etam"
Bonjour à tous,
J'ai participé en septembre dernier au concours "histoires courtes" d'Etam, avec ma nouvelle intitulée "Fée d'un jour". Je ne fais pas partie du trio gagnant mais j'ai quand même été tirée au sort parmi les 20 plus belles nouvelles.
Vous vous en doutez, je suis très contente !
J'ai eu le plaisir de recevoir un cadeau à domicile mais même sans cela, je me sens déjà si fière d'avoir été lue et appréciée !
D'autres nouvelles sont actuellement en cours d'écriture. Je vous tiens au jus ;)
mardi 17 février 2015
Quelques livres lus ces dernières années (1/2)
Le meilleur reste à venir, Sefi Atta : un excellent roman de cette auteure nigériane qui raconte
l'histoire de deux amies, Enitan et Sheri, qui se rencontrent lorsqu'elles
étaient petites, dans le Lagos des années 70 et qui grandissent au fil de
l'histoire, jusqu'à leur la vie adulte. Une amitié solide qui résiste au temps
et à la distance, la force de caractère de ces deux femmes qui prennent leur
destin en main, le courage et l'engagement d'Enitan pour la liberté
d'expression dans un Nigéria dirigé par des dictateurs, la douce saveur de leur
enfance et de leurs expériences d'adolescentes puis d'adultes. J'ai savouré ce
roman, du début jusqu'à la fin et j'aurais aimé que la fin n'arrive pas.
J'aurais aimé continué à suivre les vies d'Enitan et de Sheri, deux héroïnes
attachantes et fortes, qui représentent la diversité et la témérité de la femme
africaine.
La noce d'Anna, Natacha Appanah : Sonia, la quarantaine,
raconte le jour du mariage de sa fille Anna, et son récit est émaillé par des
souvenirs de sa propre vie, mais aussi de l'enfance de sa fille, des sentiments
qui l'animent à l'idée de marier sa fille et d'une rétrospection critique et
réaliste sur ses propres choix et décisions. L'écriture est fluide et simple,
cependant on s'attache rapidement à cette femme, qui paraît fragile et peu sûre
d'elle, mais qui en même temps, semble savoir exactement ce qu'elle veut.
Un week-end entre amis, Madeleine
Wickham – alias Sophie Kinsella : des amis qui se sont perdus de
vue depuis quelques années se retrouvent lors d'un week-end dans la résidence
de l'un deux. Mais la complicité d'auparavant semble avoir disparue et des
tensions se créent très vite, sur fond de personnages riches et attachants et d'événements
qui s'enchaînent avec fluidité. Sophie Kinsella est décidément une très bonne
romancière !
Une nouvelle vie, Françoise
Bourdin : l'histoire d'Alban, pilote de ligne, qui renonce malgré
lui à sa carrière suite à un accident d'avion. Il retourne alors s'installer en
Normandie, dans la villa familiale, où vit encore sa grand-mère paternelle,
Joséphine, une vieille dame vive et dynamique malgré son âge avancé. Gilles et
Colas, les frères d'Alban, qui vivent en région parisienne avec leurs compagnes
et enfants, rendent souvent visite à Alban, dont la petite amie, Valentine,
vient également s'installer dans la villa. Bientôt, les trois frères font des
découvertes étonnantes et réalisent que des secrets entourent la mort de leurs
parents bien des années plus tôt. Mais Joséphine, est bien décidée à garder ces
secrets enfouis !
L'ombre de ton sourire, Mary
Higgins Clark : Olivia Morrow n'a plus que quelques jours à vivre,
mais avant de rendre l'âme, elle est décidée à révéler un lourd secret de
famille : l'existence de Monica, la fille d'Alex Gannon, dont l'héritage
est ardemment convoité par plusieurs membres de la famille. Ces derniers sont
d'ailleurs prêts à tout pour empêcher Monica d'hériter !
Le cœur d'une autre, Tatiana de
Rosnay : l'histoire de Bruce, un homme dont la vie va être
bouleversée suite à une greffe du cœur qui lui sauve la vie.
mercredi 14 janvier 2015
Une odeur de gingembre - Oswald Wynd
L’histoire en quelques lignes
En 1903, Mary Mackenzie, une
jeune écossaise de 20 ans, embarque sur le S.S. Moldera, bateau l’emmenant
vers Pékin où elle doit se marier avec Richard Collingsworth, un attaché
militaire anglais, qu’elle a rencontré un an plus tôt dans les highlands. Elle tient
un journal dans lequel elle raconte la vie sur le bateau et des anecdotes sur
certains passagers, et écrit régulièrement des lettres à sa mère, restée à
Edimbourg. Elle, qui jusqu’alors vivait selon les règles strictes d’une mère
presbytérienne, réalise que ce voyage, qui l’emmène vers sa nouvelle vie, la
transforme peu à peu. Cette transformation se poursuit à son arrivée à Pékin,
où elle se marie avec Richard et commence une vie maritale peu satisfaisante,
mais aussi dans les années qui suivirent, lorsque suite à une liaison avec un
comte japonais, elle découvre qu’elle attend un enfant de lui. Rejetée par son
mari, elle s’enfuit au Japon où elle vivra des événements dramatiques, émaillés
par les tensions politiques et faits historiques qui ont conduit aux deux
guerres mondiales, mais qu’elle réussira à surmonter grâce à une sérénité
admirable et à sa ténacité face à l’adversité.
L’avis de Cherifa Tabiou
Je dois dire que ce livre m’a
bouleversée plus que je ne l’aurais cru. Je ne connaissais pas Oswald Wynd aussi lorsque j’ai commencé à le lire, je n’étais pas très
enthousiaste à l’idée d’aller au bout des 474 pages qu’il contient.
L’histoire démarre assez lentement, trop
lentement à mon goût, la première partie du livre racontant le voyage de Mary
l’héroïne, vers l’orient, dans un style peu prenant. Je n’arrivais pas à
m’attacher à cette jeune écossaise, un brin « coïncée », et les phrases
étant parfois très longues, sans virgule, la lecture n’en était pas facile.
Cependant, dès que Mary arrive à Pékin, l'histoire, qui se déroule sur fond de
tensions politiques entre la France, l'Angleterre, la Russie, la Chine, le
Japon, prend une toute autre tournure et on commence à avoir un certain intérêt
pour sa vie et l’impatience de savoir ce qui va lui arriver ne vous quitte
plus.
De prime abord, Mary donne
l’impression d’être assez conventionnelle, coïncée et incapable de s’affirmer
ni même de s’opposer à qui que ce soit. Il ne s’agit là que d’une impression
car elle se révèle très vite assez sûre de ses opinions.
Ce livre tout en pudeur, que je qualifierais de beau et d’initiatique, vaut vraiment le détour. Outre l’histoire de vie qu’il relate, il m’a également permis d’approfondir ma connaissance de la culture japonaise d’avant-guerre, notamment caractérisée par le traditionalisme, les courbettes, les maisons minuscules et dépourvues de meubles, leurs cloisons fines et les nattes de paille. On réalise également que les tremblements de terre et tsunamis font quasiment partie du quotidien des japonais, habitués à tout reconstruire après les ruines.
Ce livre tout en pudeur, que je qualifierais de beau et d’initiatique, vaut vraiment le détour. Outre l’histoire de vie qu’il relate, il m’a également permis d’approfondir ma connaissance de la culture japonaise d’avant-guerre, notamment caractérisée par le traditionalisme, les courbettes, les maisons minuscules et dépourvues de meubles, leurs cloisons fines et les nattes de paille. On réalise également que les tremblements de terre et tsunamis font quasiment partie du quotidien des japonais, habitués à tout reconstruire après les ruines.
Le
mot de la fin pour le titre du livre, qui vient d'un arbre de son jardin
à Yokohama, dont les feuilles froissées dans les mains y laissent une légère
odeur de gingembre. Cet arbre survivra au tremblement de terre qui a détruit la
maison de Mary et à l’incendie qui s’en suivit, et est un peu à l’image de Mary
elle-même qui, malgré les malheurs qui ont émaillé sa vie, semble toujours
renaître de ses cendres.
Inscription à :
Articles (Atom)