Bonjour à tous,
Si vous aimez le suspense et les énigmes à mille inconnues, vous ne serez pas déçu par le livre « Un avion sans elle » de Michel Bussi !
Cela fait près d’un an que plusieurs livres de cet
auteur figurent sur ma « reading list ». Alors, en ce début d’année
2018 plein de bonnes résolutions, je me suis enfin décidée à découvrir son
univers.
Et je n’ai vraiment pas été déçue par « Un
avion sans elle ».
Et pour cause ! Michel Bussi est résolument un
maître dans l'art de tenir en haleine un lecteur pendant près de 600 pages, et
faire monter crescendo l'envie d'en savoir plus, d’en finir, de découvrir enfin
LA vérité !
Alors, de quoi parle ce livre ?
23 décembre 1980. Un avion reliant Istanbul à Paris
traverse une tempête de neige et finit par s’écraser en plein Jura, sur le mont
Terrible (en réalité le mont Terri). Le bilan est lourd. Sur les 169 passagers
de l’avion, 168 décèdent. Un seul survivant donc, et pas des moindres… Un
nourrisson de 3 mois, petite fille aux yeux bleus, retrouvée près de l’avion
par les pompiers.
Qui est-elle ? Lyse-Rose de Carville,
petite-fille du richissime industriel Léonce de Carville ? Ou bien Emilie
Vitral, petite-fille de Pierre et Nicole Vitral, modestes vendeurs ambulants de
frites ? Car, il y avait 2 nourrissons de 3 mois dans l’avion !
Une bataille juridique démarre entre les deux
familles, l’une riche et au bras-long, l’autre pauvre et sans-le-sou. Après
plusieurs mois d’une enquête difficile, sans preuves catégoriques et à défaut
de pouvoir faire de test ADN à l’époque, la justice finit néanmoins part
trancher. La petite fille sera Émilie de Vitral.
29 septembre 1998. 18 ans plus tard, Crédule
Grand-Duc, un détective privé mandaté par la famille de Carville, referme avec
résignation un cahier dans lequel il a consigné tous les détails de son enquête
au cours de toutes ces années. Car en 18 ans, impossible d’affirmer l’identité
de la petite fille, surnommée Lylie. Lyse-Rose de Carville ou Emilie
Vitral ?
Alors, déçu de n’avoir pu résoudre ce mystère, il
décide de mettre fin à ses jours et de laisser son cahier à Lylie, pour son 18e
anniversaire. Mais voilà, nouveau rebondissement. Au moment de se tirer une
balle dans la tête, un vieux journal du 23 décembre 1980 lui apporte la
révélation. La solution de l’énigme ! Mais Crédule Grand-Duc est aussitôt
assassiné sans pouvoir dévoiler sa découverte.
A travers les yeux de Marc Vitral, le frère de
Lylie, le lecteur est embarqué dans la découverte du cahier d’enquête de
Crédule Grand-Duc, et au cœur d’une nouvelle enquête depuis les rues de Paris
et de sa banlieue, jusqu’aux montagnes du Jura. Marc parviendra-t-il à résoudre
l’énigme grâce au cahier de Grand-Duc ?
Michel Bussi prend un malin plaisir à nous perdre,
habilement et volontairement, dans cette énigme abyssale où la vérité n'est pas
celle qu'elle semble être et où les apparences sont souvent trompeuses. Le
suspense, savamment entretenu, monte progressivement au fil des chapitres
caractérisés par une écriture soignée, une douce et efficace mise en branle des
mots, et un style incroyablement minutieux.
Chaque phrase est posée exprès, chaque détail
compte, chaque mot. Rien n’est placé au hasard pour parfois livrer un petit
bout de vérité, lever légèrement le voile sans trop en dire tout de même, voire
même pour nous perdre exprès dans toutes ces hypothèses dont chacune pourrait
être la bonne…
Je n’ai d’ailleurs pas résisté à l'envie de m'agacer
bruyamment contre les protagonistes de l’histoire qui semblent prendre un malin
plaisir à faire durer ce suspense insoutenable alors qu'ils pourraient aller plus
vite !
Je me suis fait avoir en commençant ce livre
l'après midi. Car c'est le genre de livre qu’on ne lâche que quand il est
terminé ! Jusqu'à la dernière ligne, je n'ai pas pu m'arrêter. Le prix ? Une
nuit blanche dont mon corps et mon cerveau n'avaient franchement pas besoin !
C'est que Michel Bussi sait s'y prendre pour
accrocher votre attention et son intrigue en devient presque obsessionnelle. La
vérité finale est une des hypothèses que je m’étais construite au fil de l’histoire,
mais j’avoue que j’en aurais préféré une autre J.
Sans vous livrer le fin mot de l’histoire, ce ne
serait pas drôle sinon J,
je vous invite à découvrir ce livre magnifique que je n’oublierai pas de si tôt
et qui me motive beaucoup à lire les autres livres de Bussi qui attendent sur ma
« reading list ».
Très bonnes lectures à vous et à très bientôt sur
le blog !